Bilan lecture 2023·Littérature Noire·Polar/thriller·PSYCHOLOGIQUE·Roman noir

Bilan lecture de février 2023

Après l’excellent mois de janvier, voici un bilan plus contrasté ce qui est normal. Une déception et un abandon parmi les livres qui sont passés entre mes mains. La bonne nouvelle c’est que le plaisir ne faiblit pas, que je me fais encore surprendre par des histoires, et que j’ai encore quelques titres à chroniquer. Mes futures lectures me font terriblement envie, j’espère vite vous en parler.

Très bonne lecture à tous.

L’île de Yule, Johana Gustawsson, Calmann-Lévy Noir
La dernière maison avant les bois, Catriona Ward, Éditions Sonatine
Les Dangers de fumer au lit, Mariana Enriquez, Editions du sous-sol

Un jeune homme sans qualité relate ses années d’apprentissage entre 1960 et 1984 dans une petite ville de province, au sein d’une famille pauvre et dysfonctionnelle. Marqué par la poisse, indifférent au monde qui l’entoure, il se retrouve néanmoins au centre d’événements morbides : ses voisins sont assassinés à coups de cutter, son frère cadet commet un braquage et disparaît avec le magot, des malfrats reviennent régler leurs comptes, une journaliste qui enquêtait sur le narrateur est retrouvée noyée, etc., jusqu’au jour où lui-même disparaît sans laisser de traces. Dans la deuxième partie, situé en 1984, son entourage cherche à comprendre ses motivations, le considérant tantôt comme une victime, tantôt comme un importun, tantôt comme un suspect.

Première immersion chez Noëlle Renaude, et certainement pas la dernière, un roman noir, social que je conseille aux lecteurs aguerris du genre. Bien évidemment ici ce sont les personnages et l’écriture qui vous accaparent. Noëlle Renaude fait partie de ces auteurs qui savent raconter avec sensibilité des parcours de vie singuliers et dont les personnages vous marqueront un moment. Les abattus est un cocon de noirceur dont on ressort le cœur lourd. J’ai adoré !

Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l’école et prépare les repas avant d’aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L’occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : madame Winchester aurait tenté de noyer sa fille il y a quelques années. Heureusement, le gentil et séduisant monsieur Winchester est là pour rendre la situation supportable. Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l’extérieur, il est peut-être déjà trop tard.

Je n’apprécie pas les romans domestiques, mais sensible aux critiques dithyrambiques ma curiosité l’a emporté et La femme de ménage m’a sortie d’une grande panne de lecture. Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant été surprise, outre ces brillantes révélations la femme de ménage est vraiment mené d’une main de maître. Les personnages sont délicieux, le ton est original, le style très simple est finalement nécessaire. C’est brillant, intelligent jusqu’à la dernière ligne ! J’ai adoré !

Chronique à venir
Sarah Barry, épouse et mère en apparence comblée, a quitté les RH d’une grande entreprise pour s’accorder une année d’écriture. Mais alors qu’elle dispose enfin du temps nécessaire, le piège de la domesticité semble se refermer sur elle.
Cela commence par une fatigue inhabituelle, des chutes de cheveux, et puis il y a ces maux de tête lancinants.
Quand il n’est pas en voyage d’affaires, son mari la couve, la chahute, la questionne. Entraînant leur fils dans ce manège qui ne tourne plus très rond. À moins que ce ne soit elle qui fantasme ?
Dans une langue et un rythme envoûtants, sorte de ritournelle noire où les vampires prennent les atours de la tendresse, Émilie Guillaumin offre avec ce troisième livre un regard sans concession sur le couple et la maternité.

J’avais adoré le premier roman de Émilie Guillaumin, L’embuscade, et je dois avouer que ce second roman m’a plutôt laissée de marbre, je ne suis jamais vraiment entrée en connexion avec l’histoire, et la fin m’a laissée perplexe, il m’est donc difficile d’en faire une chronique développée. Je vous invite à lire les chroniques des lecteurs les plus enthousiastes pour en savoir plus.

Chronique à venir
Abandon page 370/650. Jean-Christophe Grangé contextualise beaucoup et malheureusement l’intrigue n’avance pas malgré les personnages assez bien brossés. Je voulais revenir aux sources avec Les promises mais force est de constater que l’historique, même dans un thriller, n’est plus la tasse de thé.

8 commentaires sur “Bilan lecture de février 2023

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