Après l’excellent mois de janvier, voici un bilan plus contrasté ce qui est normal. Une déception et un abandon parmi les livres qui sont passés entre mes mains. La bonne nouvelle c’est que le plaisir ne faiblit pas, que je me fais encore surprendre par des histoires, et que j’ai encore quelques titres à chroniquer. Mes futures lectures me font terriblement envie, j’espère vite vous en parler.
Très bonne lecture à tous.




Un jeune homme sans qualité relate ses années d’apprentissage entre 1960 et 1984 dans une petite ville de province, au sein d’une famille pauvre et dysfonctionnelle. Marqué par la poisse, indifférent au monde qui l’entoure, il se retrouve néanmoins au centre d’événements morbides : ses voisins sont assassinés à coups de cutter, son frère cadet commet un braquage et disparaît avec le magot, des malfrats reviennent régler leurs comptes, une journaliste qui enquêtait sur le narrateur est retrouvée noyée, etc., jusqu’au jour où lui-même disparaît sans laisser de traces. Dans la deuxième partie, situé en 1984, son entourage cherche à comprendre ses motivations, le considérant tantôt comme une victime, tantôt comme un importun, tantôt comme un suspect.
Première immersion chez Noëlle Renaude, et certainement pas la dernière, un roman noir, social que je conseille aux lecteurs aguerris du genre. Bien évidemment ici ce sont les personnages et l’écriture qui vous accaparent. Noëlle Renaude fait partie de ces auteurs qui savent raconter avec sensibilité des parcours de vie singuliers et dont les personnages vous marqueront un moment. Les abattus est un cocon de noirceur dont on ressort le cœur lourd. J’ai adoré !

Je n’apprécie pas les romans domestiques, mais sensible aux critiques dithyrambiques ma curiosité l’a emporté et La femme de ménage m’a sortie d’une grande panne de lecture. Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant été surprise, outre ces brillantes révélations la femme de ménage est vraiment mené d’une main de maître. Les personnages sont délicieux, le ton est original, le style très simple est finalement nécessaire. C’est brillant, intelligent jusqu’à la dernière ligne ! J’ai adoré !


Cela commence par une fatigue inhabituelle, des chutes de cheveux, et puis il y a ces maux de tête lancinants.
Quand il n’est pas en voyage d’affaires, son mari la couve, la chahute, la questionne. Entraînant leur fils dans ce manège qui ne tourne plus très rond. À moins que ce ne soit elle qui fantasme ?
Dans une langue et un rythme envoûtants, sorte de ritournelle noire où les vampires prennent les atours de la tendresse, Émilie Guillaumin offre avec ce troisième livre un regard sans concession sur le couple et la maternité.
J’avais adoré le premier roman de Émilie Guillaumin, L’embuscade, et je dois avouer que ce second roman m’a plutôt laissée de marbre, je ne suis jamais vraiment entrée en connexion avec l’histoire, et la fin m’a laissée perplexe, il m’est donc difficile d’en faire une chronique développée. Je vous invite à lire les chroniques des lecteurs les plus enthousiastes pour en savoir plus.


« La dernière maison avant les bois » me fait bien envie ! Je te souhaite de belles lectures pour le mois de Mars, sans abandon cette fois espérons. 😉
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Merci ! Je vais éviter les pavés historiques 😅 très bon mois de mars à toi aussi !
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Effectivement, c’est peut-être une solution. 🤭
Merci beaucoup !
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Il est chouette Ludivine ! 😉
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Un beau bilan, avec des livres que j’aime beaucoup (mais ça tu le sais déjà). « Les abattus » me tente vraiment beaucoup, j’espère avoir le temps de le lire ce mois-ci.
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Quel beau bilan ! cela me rappelle que ça fait longtemps que je n’ai pas lu de Jean-Christophe Grangé.
Je te souhaite un très bon mois de mars avec de jolies lectures !
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La Dernière Maison avant les bois me fait très envie.
Bonnes lectures !
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