Polar/thriller

Je pensais t’épargner, Pétronille ROSTAGNAT, Harper Collins Poche

Pour Alexane Laroche, commandante à la Crim’, la rentrée s’annonce complexe : le cadavre d’une fillette a été retrouvé dans le coffre d’une voiture abandonnée, et aucune famille ne s’est encore manifestée. Le propriétaire du véhicule, lui, est rapidement interpellé : il s’agit d’un certain Nicolas Rousset, commercial pour une société de luxe, qui prétend tout ignorer de la mort de l’enfant. Pour quelle raison était-il alors terré dans un hôtel miteux depuis plus d’une semaine ? Et pourquoi sa femme, Emily, s’inquiète-t-elle à peine de son absence ? Lorsque des soupçons de maltraitance émergent, l’enquête se complique. D’autant plus que la jeune avocate Pauline Carel, qui a défendu les pires criminels, a décidé d’accepter le dossier. Pour connaître la vérité, elle devra faire tomber jusqu’au dernier des tabous…

J’avais lu il y’a quelques années l’un des premiers romans de Pétronille Rostagnat, La fée noire,  à l’époque je ne peux pas vraiment dire que je l’avais aimé, comme beaucoup de premiers polars son coté prévisible ne m’avait pas si convaincue, j’ai eu l’occasion de lire son cinquième roman, Je pensais t’épargner qui vient de paraître en poche chez Harper Collins poche, sans être un coup de cœur, c’est une belle réussite sur de nombreux aspects.

C’est donc pour moi une « re-découverte » de l’auteure qui propose un thriller basé sur une enquête relativement classique, un fait divers triste et sordide, une petite fille est retrouvée dans le coffre d’une voiture.
Certes il y aurait plus réjouissant à lire je vous l’accorde, mais j’apprécie de temps en temps les polars centrés sur l’enquête, et grâce à ses deux personnages l’avocate Pauline Carrel et la commandante Alexia Laroche, déjà présentes dans les précédents romans, on suit au plus près le cours de l’enquête ; qui est cette petite fille ? D’où vient-elle ? À qui appartient le véhicule ?
Le coupable est très vite trouvé, les pistes s’orientent vers un drame familial comme un puzzle à assembler où la tension psychologique s’insinue lentement, l’auteure ne cherche pas à « perdre » son lecteur, et c’est fort appréciable.

Si je n’avais pas été aussi enthousiaste avec son premier roman, je le suis un peu plus avec celui-ci, l’émotion que j’attends est présente. Le style s’est affirmé Pétronille Rostagnat excelle aussi bien dans la partie enquête que dans celle qui nous raconte l’histoire d’un drame familial et de la maltraitance infantile, l’auteure ne fait pas dans la surenchère ni dans le sensationnalisme.

C’est un peu ça la force de ce livre, son écriture simple, sans fioriture ni prétention au service d’une intrigue forte qui nous happe dès son prologue glaçant jusqu’à la fin pour le coup aussi bouleversante qu’imprévisible.

J’ai beaucoup aimé et je relirai sans doute l’auteure prochainement.

Pétronille Rostagnat; Je pensais t’épargner, Harper Collins Poche février 2022







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