
CONNAÎT-ON VRAIMENT LES GENS QU’ON AIME ?
Dans sa grande maison aux abords de Stockholm, Maria aime sa famille recomposée avec son nouveau mari Samir, son petit Vincent, si fragile et attachant, et sa splendide belle-fille Yasmin, qui couvre ce dernier d’amour.
Par une terrible nuit d’hiver, Yasmin disparaît près de la falaise, mais aucun corps n’est jamais retrouvé.
Bientôt, tout accuse Samir. Après tout, n’avait-il pas une relation conflictuelle avec sa fille ?
Maria ne peut y croire, mais petit à petit, le doute l’envahit… Les inspecteurs Gunnar Wijk et Ann-Britt Svensson sont chargés de l’enquête. Jamais faux-semblants et mensonges n’auront autant régné.
L’Horizon d’une nuit est un nouveau tour de force psychologique, aussi captivant que bouleversant, car chaque membre de la famille dévoile tour à tour sa version du drame, nous menant tout droit vers un rebondissement final qui laisse sans voix
Coup de cœur ! J’ai enfin retrouvé ma suédoise préférée !
Camilla GREBE m’a tellement manqué, j’ai trouvé l’année 2021 très longue en pensant à cette parution, il m’a été impossible d’apprécier d’autres polars nordiques jusque-là, même si je les aime pour leurs atmosphères froides et leurs paysages, j’apprécie aussi que les auteurs ne fassent pas tous la même chose.
Le style et la plume de Camilla GREBE sont uniques et ca m’a cruellement manqué !
Ses romans sont à chaque fois alternés par le point de vue d’un personnage, dans la première partie de L’Horizon d’une nuit elle commence avec Maria la mère de cette famille recomposée, qui raconte comment en une nuit en décembre 2000 sa vie a basculé, comment sa famille fut bouleversée par la disparition de sa belle-fille Yasmin.
Plusieurs indices laissent à penser qu’il s’agirait d’un suicide, mais très vite les soupçons vont s’orienter vers Samir le père de Yasmin, sa culture d’origine étrangère servira de mobile, puis vient la version de Vincent le fils de Maria, il a une dizaine d’années et il est né avec le syndrome de Down, celui de la trisomie 21.
Dans la première moitié franchement réussie pour moi grâce à Vincent, Camilla GREBE dresse le tableau d’une famille recomposée unie, mais connait-on vraiment les gens qu’on aime ? La partie policière racontée cette fois par GUNNAR* n’est racontée que vingt ans plus tard.
Comme d’habitude je ne veux pas trop en dévoiler, Camilla GREBE est la seule où je peux dire que ses intrigues se suffisent à elles seules et n’ont pas besoin de personnages récurrents pour me convaincre. J’ai énormément aimé ce roman parce que derrière une intrigue divertissante, les mystères et les rebondissements, L’horizon d’une nuit bien ancré dans notre société est résolument engagé et sensible.
Camilla GREBE évite les redondances actuelles du polar nordique, on se sent tellement proches des personnages que j’appelle ses romans des cocons de noirceur, dont on ne voudrait jamais sortir. Depuis 2017, j’ai lu tous ses romans, son talent monte clairement d’un cran dans L’Horizon d’une nuit, en multipliant les zones d’ombre et en jouant sur les doutes et l’ambiguïté de ses personnages, il y a chez elle une sensibilité particulière, une construction narrative qui lui appartient et qui saura vous surprendre !
Je confesse aisément être en admiration totale, je n’ai jamais été déçue par cette auteure, j’ai terminé cette histoire le cœur lourd, et le livre à peine refermé que j’attends déjà le prochain !
*Je précise que chacun des ses polars met un nouvel enquêteur en avant, ceux des précédents romans deviennent secondaires ; les infimes détails les concernant tiennent en quelques lignes, ils peuvent donc être lus indépendamment.
L’horizon d’une nuit, Camilla GREBE, Février 2022, Calmann Lévy Noir
Un cocon de noirceur ? Vais jeter un œil de plus près. Merci à toi ma Katia 🙏😘
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Avec plaisir ♥️♥️♥️
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😘😘
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Encore un roman dans ma liste d’envies ! Il a l’air vraiment chouette !
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