
Daniel et Sonja ont quitté la Suède pour s’installer en Bohème, dans un ancien domaine viticole de la région des Sudètes, abandonné depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans ce lieu qui menace ruine mais dégage une envoûtante magie, ils espèrent redonner un sens à leur vie. Cependant, Daniel est convaincu que quelque chose ne colle pas dans les plans de la maison : il doit exister un cellier au sous-sol. Et en effet, il découvre une cave où se trouvent des bouteilles du millésime 1937. Et le corps momifié d’un enfant. C’est, pour Sonja, le début d’un inextricable cauchemar.
Rendez-vous manqué pour ma première rencontre avec Tove Alsterdal que je dois découvrir depuis très longtemps.
Je n’ai pas eu l’occasion de lire Chant des âmes sans repos, je trouvais le titre magnifique et évocateur d’une ambiance envoûtante, je vais revoir mes attentes à la baisse après avoir lu La maison sans miroirs, malheureusement ce titre tout aussi atmosphérique est une grande déception.Quand on réunit le résumé, le titre, et la couverture, on s’imagine une lecture qui nous offrirait une atmosphère aussi fantomatique que sombre, des décors travaillés dans les moindres petits détails où l’on pourrait s’y glisser, écouter les chuchotements des secrets enfouis…J’ai vite compris que ce ne serait pas ce à quoi je m’attendais, le style de Tove Alsterdal reste convenu, sans identité, l’atmosphère reste très froide. Le seul point positif de ce roman est sa portée historique, particulièrement l’histoire des Sudètes que je ne connaissais pas. Mais là encore la plume de l’auteure nous tient à distance, elle tient absolument à nous faire adhérer à ses personnages, mais ne mise pas sur leur profondeur, elle étouffe son histoire avec l’antipathie de Sonja, ses banalités.On passe à côté du principal à mes yeux : l’émotion et l’atmosphère. Je ne comprends comment avec un postulat de départ aussi prometteur, on en vient à finalement lire un roman aussi convenu autant sur le style que sur la forme. Je m’attendais vraiment à vibrer, il y avait de quoi installer une musicalité, et de belles fulgurances dans ce roman noir. J’ai l’impression d’être très sévère, mais il m’a manqué beaucoup de choses.Ma déception est à la hauteur de mes attentes et de l’excitation que j’avais à la découverte de Tove Alsterdal.
La maison sans miroirs, Tove Alsterdal, Éditions du Rouergue avril 2021
Ma whislist te dit merci Katia. Ça peut arriver, on commence à avoir l’esprit affûté avec tout ce qu’on peut lire. 😉😘
J’aimeAimé par 1 personne
Exactement, pas de surprise pour moi avec celui là 😕
J’aimeJ’aime
Une couverture énigmatique. Je ne le note pas vu que c’est une déception pour toi. Comme je le dis toujours tu rends service à ma PAL 😅
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime pas du tout faire ce genre de chronique. Mais rien ne m’a fait dire autre chose dans ce roman 😞
J’aimeAimé par 1 personne
Oh ben mince, il a pourtant tout pour plaire ce roman. C’est en consultant ton tag « Flop » que je suis tombée dessus et j’ai tout de suite eu envie d’en savoir plus. En tout cas, le résumé est vraiment attrayant !
J’aimeJ’aime