Nous sommes mi-mai et je rédige cet article emmitouflée comme en hiver ou une triste journée d’automne, il semblerait que le soleil ait décidé de se confiner ailleurs, en attendant les librairies sont ouvertes et les parutions sont bien présentes !
Manquant cruellement de temps ces derniers mois et cet article étant très chronophage ce ne sera pas deux mois de parutions mais trois mois ! Je n’ai pas copié les résumés pour la plupart, on les voit beaucoup tourner sur les réseaux, et les résumés sont dispos dans mes chroniques ou sur les plateformes si un titre vous interpelle.
La sélection est aussi volontairement resserrée, je ne vois pas l’intérêt de sélectionner des romans qui ne m’ont pas spécialement plu à leur sortie, je préfère reparler des livres qui me viennent naturellement à l’esprit et que j’ai vraiment aimés.
Il y en a encore pour tous les goûts dans le polar et le thriller, si vous êtes addicts aux thrillers rythmés et aux écritures nerveuses Vindicta de Cédric Sire et Le village des ténèbres de David Coulon sont faits pour vous. Je les ai trouvés excellents.
Pour les amoureux (comme moi) des enquêtes policières : Fermer les yeux de Antoine Renand, Il était deux fois de Franck Thilliez et Dans la brume écarlate de Nicolas Lebel vous combleront.
Je ne suis pas fan des thrillers psychologiques-domestiques mais Le Dilemme de BA Paris et MADAME B de Sandrine Destombes sont de vraies tortures psychologiques.
Pour le reste vous avez mes avis et les liens des chroniques juste en dessous et quelques romans qui me font envie, particulièrement Là où chantent les écrevisses qui sort le 20 mai les lecteurs dont je suis les avis en toute confiance sont élogieux et L’Ossuaire de Fiona Cummins qui est une suite directe du Collectionneur.
Je vous souhaite de belle lectures, n’hésitez pas à me donner vos avis qu’on en discute.
Mars avril
Mes avis sur ceux que j’ai lus :
MADAME B, Sandrine Destombes : Les tourments de Madame B sont les nôtres. Et c’est ce qui rend cette histoire savoureuse !
Dans la brume écarlate-Nicolas Lebel; Nicolas LEBEL entraîne son équipe sur les traces du Vampire de Paris, un Paris qui se pare d’une brume dense et compacte. Un brouillard qui règne en maître au fil des pages dont il m’a été difficile de m’extirper, une ambiance gothique rarement bien exploitée dans le polar français, j’en rêvais, LEBEL l’a fait.
L’homme aux murmures, Alex North: L’Homme aux murmures est un thriller qui nous apprivoise lentement. L’intrigue est relativement classique mais pourtant ce livre est un vrai page-turner avec tous les ingrédients que je recherche actuellement.
Fermer les yeux de Antoine Renand : Sobriété, réalisme, engagé. Un polar captivant, des personnages travaillés, et un réalisme de dingue ! J’ai eu beaucoup de mal à relire derrière, j’aime la sobriété du style de l’auteur, son écriture recherchée et sans fard quand c’est nécessaire. Faits-divers, décorticage en règle, retour dans le passé… on ne lâche pas cette histoire !
Coup de coeur pour cette auteure italienne :
Ilaria Tuti La nymphe endormie : Ambiance, noirceur et poésie. Si vous aimez les thrillers d’atmosphère, et les personnages qui s’apprivoisent, il faut lire Ilaria Tuti. D’abord Sous le toit de l’enfer et ensuite La Nymphe endormie.
» Le temps cache toujours un secret. Il camoufle même les crimes. « Derrière la beauté bouleversante de la Nymphe endormie se cache l’horreur : au lieu de peinture, l’artiste a peint le tableau avec du sang. Voilà ce qui lance le commissaire Teresa Battaglia sur la piste d’un meurtre commis soixante-dix ans plus tôt, dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Une enquête où il n’y a ni corps ni scène de crime, ni suspect ni témoin. Rien qu’une trace génétique que Teresa remonte jusqu’à une vallée isolée et mystérieuse du nord de l’Italie : le Val Resia. Après avoir marché sur le toit de l’enfer, Teresa doit percer le secret du sommeil de la Nymphe. Vous n’oublierez jamais Teresa Battaglia. Mais il est possible qu’elle vous oublie…
Tuer le fils de Benoit Severac : Un polar édité chez La Manufacture de Livres, un auteur que je découvre. Le résumé est impeccable, fidèle à l’histoire, je peux vous assurer que je n’ai pas lâché ce bouquin, tout est parfait : Traitement des personnages, originalité de l’histoire. Je ferai un retour dans quelques jours.
Matthieu Fabas a tué parce qu’il voulait prouver qu’il était un homme. Un meurtre inutile, juste pour que son père arrête de le traiter comme un moins que rien. Verdict, quinze ans de prison. Le lendemain de sa libération, c’est le père de Matthieu qui est assassiné et le coupable semble tout désigné. Mais pourquoi Matthieu sacrifierait-il une nouvelle fois sa vie ? Pour l’inspecteur Cérisol chargé de l’enquête et pour ses hommes, cela ne colle pas. Reste à plonger dans l’histoire de ces deux hommes, père et fils, pour comprendre leur terrible relation. Derrière cette intrigue policière qu’on ne lâche pas, ce nouveau roman de Benoît Séverac nous parle des sommes de courage et de défis, de renoncements et de non-dits qui unissent un père et un fils cherchant tous deux à savoir ce que c’est qu’être un homme.
Mai
NUUK est le petit dernier de la saga QAANAAQ, MO Malo entre polar et roman social noir, cette fois-ci il explore les légendes la culture ancestrale du Groenland.
IL était deux fois l’un des polars de Franck Thilliez sort maintenant en poche !
Le Dilemme , BA PARIS Le meilleur de l’auteure.
Tu tueras le Roi-Sandrone Dazieri troisième et dernier tome de cette fabuleuse saga italienne. A lire impérativement dans l’ordre.
Les romans
Le bal des folles, Victoria MAS : Moi qui suis assez chiante dans les contemporains, celui-ci remporte largement toutes mes faveurs. Il sort complètement du lot grâce à l’angle pris par l’auteure et sa manière de flirter avec la littérature noire avec cette note de surnaturel liée à Eugénie et ses visions « voir des défunts est signe manifeste de folie ».
La prisonnière de la mer Elisa SEBBEL : La prisonnière de la mer d’Elisa Sebbel, l’histoire d’une jeune cantinière, Héloïse 18 ans à peine, mêlée à un drame oublié : « 5 mai 1809, cinq mille soldats de l’armée napoléonienne sont déposés sur la petite île déserte de Cabréra, en Méditerranée. » ce roman n’a jamais démérité, publié une première fois en auto-édition (Le Rocher, 2017) il est publié un an plus tard chez Mazarine avec une mention spéciale Prix du jury Mazarine Book Day 2018. Le travail de recherche et de documentation au profit de ce roman est important, le style est remarquable, on passe du drame à la romance, de la romance au drame sans jamais lever le nez du bouquin tant l’histoire est passionnante. La prisonnière de la mer est un très bon moment d’évasion littéraire, Elisa Sebbel s’empare d’un fait historique et se révèle être une excellente romancière qui nous livre de beaux et parfois moins beaux portraits d’hommes et de femmes, à vous de les découvrir au fur et à mesure du récit d’Héloïse…
1809. Les guerres napoléoniennes font rage. Alors qu’ils croyaient être rapatriés en France, cinq mille prisonniers se retrouvent captifs sur l’îlot de Cabrera, dans les Baléares. Pour survivre, un maigre filet d’eau douce, des rations insuffisantes, des abris précaires qu’il leur faut bâtir eux-mêmes. Vingt et une femmes les accompagnent, parmi lesquelles Héloïse, vivandière de dix-huit ans dont le mari a succombé en mer, emportant avec lui l’insouciance et la légèreté de la jeune femme. Si la guerre avait déjà meurtri les hommes, le désespoir leur fait bientôt perdre la raison. Par chance, Henri, chirurgien de l’armée, se prend d’affection pour Héloïse. Entre privations, épidémies et tempêtes, les morts s’accumulent, l’espoir s’amenuise, et Héloïse ne songe qu’à se libérer enfin de cet enfer – jusqu’à l’arrivée de nouveaux prisonniers, et de Louis qui fait tout chavirer.
Là ou chantent les écrevisses Délia OWENS en librairie le 20 mai : Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur » la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent. A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Je regarde peu du côté des poches alors qu’il y a l’air d’avoir de très bonnes sorties !
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Surtout que ceux là ce sont les sacrifiés du premier confinement ils valent le coup d’être lus 🤗
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Plein de belles sorties ! Il était deux fois va vite rejoindre ma bibliothèque. Le Dilemme et Fermer les yeux me tentent bien.
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Fermer les yeux est vraiment bon, un polar aux secrets bien gardés 😉
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Là ou chantent les écrevisses de Délia OWENS est un de mes livres préférés de l’année dernière. Une histoire très touchante. Je comprends son succès. Passe un beau weekend même si la météo est capricieuse 😉😊
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Et un avis de plus qui me conforte dans l’idée qu’il va me plaire, j’ai vraiment hâte de le découvrir 🥰 je te souhaite un très bon dimanche, propice à la lecture d’ailleurs 🤗
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Merci ! belle semaine en lecture à toi aussi 🤗😊
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