
Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.
Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l’air indemne.
Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S’il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux…
Entre suspense effroyable et richesse émotionnelle, Stephen Chbosky renouvelle la littérature de l’horreur. À lire les lumières allumées.
« Si vous n’êtes pas renversé par les 50 premières pages il faut aller consulter » Joe Hill.
Faites confiance à Joe Hill et au prologue qui donne le ton, une histoire de disparition d’enfant il y a 50 ans : « Le petit David Olson quitta la rue et marcha. Au-delà de la clôture. À travers le champ. Dans le bois de Mission Street. »
L’AMI IMAGINAIRE, en un mot : Démentiel ! L’auteur a réussi là où d’autres ont échoué avec moi. Il y a bien longtemps que je n’avais pas été aussi captivée dans un univers aussi incroyable tel que celui-là. Depuis quelques années, l’insatisfaite que je suis avait revu ses attentes à la baisse dans ce genre. Il est bien plus difficile de poser des mots que de lire cet exceptionnel pavé de 750 pages.
Coup de coeur absolu.
La fluidité de Stephen Chbosky force l’intérêt, son style alerte et extravagant nous harponne dès le prologue et nous relâche quelque 750 pages plus tard, complètement hagards, déstabilisés.
Chbosky envoûte le lecteur dans ce qu’il a construit autour de l’histoire de Christopher et de la communauté de Mill Grove. Serait-ce le blizzard persistant ? l’épidémie de grippe qui altère les états d’esprit ? Et ces enfants qui disparaissent dans ces bois…
« LA MORT APPROCHE ! NOUS MOURRONS LE JOUR DE NOËL ! »
Comme Christopher, j’ai émergé de la forêt de Mission Street, il m’a fallu digérer, sortir de cette lecture troublante, et reconnaître que Stephen Chbosky a trouvé la recette d’un excellent roman de terreur, et j’insiste sur cet aspect.
L’Ami imaginaire ne vous fera peut-être pas « peur », mais il est capable de vous emmener loin, très loin vers la déraison, là où le bien et le mal se confrontent.
L’histoire est en parfait équilibre entre le réel et l’imaginaire, entre votre âme d’enfant et vos yeux d’adultes. L’auteur assume pleinement un style horrifique en toute dernière partie, plusieurs degrés de lecture, chacun y trouvera son compte, chacun y verra ce qu’il veut voir, ou croire.
Je me suis consacrée exclusivement à ce roman pendant six jours, et j’en viens à la conclusion suivante : on ne doit vraiment pas sous-estimer ce roman, j’en suis ressortie vidée par toutes les folies dont s’est permises l’auteur. Ai-je tout compris d’ailleurs ? Certainement pas.
L’AMI IMAGINAIRE dépasse tout entendement, alors que les thématiques sont nombreuses, avec ces allégories, ces émotions bien présentes, Stephen Chbosky tente de rendre hommage aux maîtres du genre, moi, je vois surtout qu’il a dépassé les limites des histoires fantastiques bien calibrées.
Si vous pensez que les contes pour enfants ne sont que des petites histoires sages et bienveillantes, le gentil monsieur, la dame qui siffle vont vous prouver le fabuleux pouvoir de l’imaginaire.
Le nuage est ENORME.
Le sourire plein de DENTS.
UN SOURIRE heureux.
Christopher sourit au moment où le tonnerre claque.
Et il suit le visage nuage.
Plus loin que le cul-de-sac.
Sur le chemin.
Jusque dans le bois de Mission Street
Je remercie chaleureusement les éditions Calamnn-Lévy pour leur confiance
L’AMI IMAGINAIRE, Stephen Chbosky- Calmann-Lévy Noir, juin 2020
Chronique magnifique ! Il me le faut absolument 😈
J’aimeAimé par 1 personne
Merci !!! Tu vas devoir le lire absolument, non seulement c’est ton registre mais ce livre ne peut pas se passer d’une de tes chroniques 😁
J’aimeJ’aime
Ta chronique est belle. Je le note dans ma liste Babelio car il a tout pour me plaire. Joe Hill en plus qui en dit que du bien. 😊
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup ! 😊
Effectivement il peut plaire dès qu on adhère à l’idée de se faire peur ! Joe Hill a vraiment raison 😉
J’aimeAimé par 1 personne
De Joe Hill j’ai adoré Locke and Key ! 😉
J’aimeJ’aime
Quand je lis une chronique telle que la tienne je ne peux que me dire que je dois impérativement et urgemment le lire, l’ennui c’est que la même urgence me saisit à chacun de tes articles !! 😍
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Hedwiiige !!😍😍
J’espère qu’il sera à la hauteur de tes attentes !!
J’aimeAimé par 1 personne
j’ai adoré ce livre, même si j’ai manqué de me planquer plusieurs fois sous ma couverture (la trouille me grignotant). j’ai lu plusieurs avis qui étaient mécontents de la fin, mais justement, je trouve que le twist est assez grandiose
J’aimeJ’aime