Résumé Editeur
Qui suis-je ?
Lorsqu’elle se réveille dans un hôpital, Sibylle, 34 ans, se souvient de tout, dont l’enlèvement de son fils par un homme tatoué. Cependant, à sa sortie du coma, le médecin prétend qu’elle n’a jamais eu d’enfant. Sibylle décide alors de prendre la fuite en pleine nuit pour rentrer chez elle. Une automobiliste la recueille et l’accompagne jusqu’à son domicile. Mais, quand elle sonne à la porte, son mari ne la reconnaît pas, malgré les détails intimes qu’elle lui livre. Quand ce dernier appelle la police, elle n’a d’autre solution que de nouveau prendre la fuite et part pour Munich, où, pressent-elle, se trouve la clé de l’énigme. Sur place, en regardant la télévision, elle reconnaît le médecin qui était penché sur elle à son réveil. Il dirige une importante unité de recherche sur le cerveau…
Elle décide alors d’aller le rencontrer pour savoir qui elle est vraiment…
Ce thriller me plaisait beaucoup, publié aux éditions l’Archipel ( Andrew Pyper et Sébastian Fitzek ) je n’ai pas hésité une seconde….Arno Strobel est un auteur allemand, les nombreux avis positifs de son premier thriller Enterrés Vivantes m’avaient plutôt bien convaincue.
Souvenirs effacés est son deuxième thriller et c’est par celui-ci que j’ai voulu commencer. J’ai un avis nuancé et assez loin de ce que j’en attendais.
L’idée de départ est assez bonne, même si elle un goût de vu et revu, mais la mémoire est un sujet que j’aime retrouver dans mes lectures, j’adore ça ! Je ne suis donc pas partie avec un sentiment biaisé par un a priori mais assez enthousiaste !
Mais très vite j’ai ressenti trop d’improbabilités dans le premier tiers, rendant ma lecture plutôt passive et monotone malgré le suspens assez maintenu. Je m’attendais quand même à quelque chose de plus recherché sur la mémoire.
À partir de ce instant où je fais la connaissance de Sybille, vont s’enchaîner par de multiples rebondissements (trop) notamment celui de la manière dont elle arrive à s’échapper, et celui qui plus tard nous révélera qu’elle a beaucoup maigri et qu’elle est donc affaiblie.
Bref des petites choses comme cela improbables viennent s’ajouter au fur et mesure. La narration reste classique, il ne se dégage pas grand chose du côté atmosphère non plus. Le ton et le style sont assez neutres, rendant les dialogues monotones, ce qui rend difficile l’immersion totale au côté de Sybille, qui n’a pas perdu la mémoire mais qui a des souvenirs altérés. Ce qui n’est pas la même chose. Sa mémoire n’étant pas défaillante mais remise en cause devait logiquement me procurer ce sentiment de manipulation, mais ce que j’ai évoqué prend le dessus.
Par contre et là j’ai été surprise, de nombreuses questions parsèment l’intrigue ce qui rend l’histoire assez intrigante tout de même. J’ai quand même réussi à m’accrocher parce que je m’attendais à quelque chose de plus complexe dans sa résolution, mais je n’ai pas eu d’explications plus approfondies, un sacré manque d’exploitation quand même.
Cela n’a pas été excellente lecture, ce ne sera pas non plus le style de l’auteur que je relèverai, je m’attendais à quelque chose de plus « tordu » et de moins classique.
Néanmoins elle n’a pas été déplaisante grâce à l’intrigue, mais j’espère me faire une autre idée d’Arno Strobel avec Enterrées vivantes et je vous en reparlerai 😉
Ce thriller pourrait plaire aux lecteurs qui ne sont pas spécialement en recherche de sensations fortes,et de grande psychologie. C’est un thriller classique qui reste efficace pour son suspens.
Arno Strobel (Allemagne) Traducteur Cécile Maurice L’Archipel 06 juin 2018. 320 pages
Je remercie les Editions l’Archipel pour leur confiance ainsi que pour l’envoi de Souvenirs effacés et d’Enterrées vivantes que je lirai prochainement.
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