Résumé : Et si votre pire cauchemar devenait réalité ?
Quand votre vie bascule, vous avez le choix : sombrer dans le chagrin ou tout faire pour vous relever.
Frédéric Caussois a choisi.
Pour lui, aucun compromis, il doit savoir, connaître la vérité.
Le vase rose a été une très bonne lecture, j’aurais pu finir ce thriller et être super enthousiaste au vue de la fin malheureusement, un gros bémol vient entacher cette histoire et ca m’a pesé.
Je vais me permettre d’en parler un peu, parce que le résumé ne dit pas grand chose sur la thématique et je trouve cela dommage. Frédéric Caussois bon père de famille, mais qui dès le début ne supporte pas grand chose, est pressé de retrouver ses deux lueurs, Tao son fils de neuf ans et Luan, sa très belle épouse aux origines asiatiques…jusque là le parfait tableau d’une famille accomplie et heureuse.
Malheureusement depuis un certain temps Tao est sujet a des douleurs cutanées. Il est traité avec un sirop à prendre tous les soirs cette semaine là, le Zovirax. Mais ce soir, quelque chose va faire basculer les Caussois dans l’horreur ; la perte de leur fils Tao dans des conditions insoutenables.
Ce thriller est diablement addictif, je l’ai lu en quelques heures seulement ! Dès le début j’ai été prise dans cet engrenage. Une scène glaçante, des parents impuissants devant ce qui est en train de se jouer ce soir là. Terrassés, chacun surmontera cette perte à sa façon. Frédéric choisir la quête de vérité, et c’est à ce moment là que l’engrenage se met en place.
La narration des différents points de l’enquête est excellente. Le style est simple et l’écriture très limpide ce qui en fait une lecture très rapide. Les divers enchaînements narratifs font que l’immersion est réelle et totale.
Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est qu’il ne s’agit pas d’une simple enquête, j’ai presque envie de dire qu’il s’agirait d’un roman noir tant les turpitudes du père sont présentes, et que celles-ci vont l’amener à enquêter personnellement.
L’état de paranoïa m’a envahie.Je suis déjà quelqu’un qui s’angoisse facilement devant le choix arbitraire de certains détraqués mais là c’est l’angoisse totale pour moi….
Néanmoins j’ai été dérangée par un préjugé, ce cliché habituel. Je ne sais pas quelles ont été les intentions de l’auteur en faisant ce choix de personnage que je nommerais A mais il m’a profondément mise mal à l’aise par son comportement et surtout une petite phrase qui fait son effet et qui pour moi sont des raccourcis qui rentrent dans la caricature. Je ne peux pas développer comme je le voudrais sans trop spoiler et sans caricaturer peut-être moi même, mais je ne suis pas certaine que ce choix si affirmé soit-il, soit judicieux il renforce l’idée de quelque chose qui me déplaît profondément je préfère alors le mettre sur le compte de la maladresse.
En bref et mis à part ce bémol, je recommande tout de même Le vase rose, pour son départ addictif, et pour la paranoïa qui s’installe tout au long du roman. Le dénouement de l’histoire est assez convenu, je n’ai pas été surprise mais à contrario d’une chronique qui m’avait donné envie de lire ce roman, (voir mes évasions livresques) j’ai adoré l’épilogue ! J’ai terminé cette histoire avec ce petit truc en plus, qui laisse une place à mon interprétation personnelle, mine de rien c’est ce qui a sauvé mon ressenti et qui fait que j’ai envie de terminer sur cette note positive … 😉
Auteur : Eric Oliva~Thriller~Format poche 240 pages~Édition Taurnada
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