J’ai été conquise par la richesse de cette écriture, l’atmosphère très prenante, et la place que prend la « noirceur ».
Résumé éditeur :
Paul Grassi, fonctionnaire de police, ne gère plus son quotidien de violence et de misère humaine. Devenu violent envers ses enfants et négligent envers son épouse, il craque, quitte famille et travail sans aviser personne, et devient un homme recherché.
Dans un village du nord de la France, il achète une maison en ruine pour y vivre en ermite.
Mais la demeure lui a été vendue par une personne en quête d’un secret enfoui. Et au village, le mal est en sommeil depuis près de trente ans…
L’arrivée de Paul Grassi va provoquer de nombreux remous.
Un thriller au réalisme aussi touchant que glaçant.Une véritable révélation !
Paul Grassi lâche tout ! Être flic c’est être confronté au sordide, au glauque et à l’horreur. Sa famille sera victime de la lâcheté dont il fait preuve, elle devra accepter son départ et peut-il en être autrement quand lui-même s’est transformé en ce qu’il traquait tous les jours ? La noirceur l’a emporté, elle le poursuit, les violences commises sur l’un de ses enfants ne nous laissent aucune possibilité d’entrevoir chez lui un quelconque sentiment d’attachement. Paul Grassi n’en peut plus, le spleen, le burn-out l’envahissent…
Comment protéger sa famille de son comportement ?
En prenant la décision d’ acheter la maison de Marceline Sourdeval disparue 30 ans plus tôt. Dans ce village reculé, où les non-dits prévalent il est loin de se douter que ce qu’il espère fuir est en réalité à sa portée…
Voilà une intrigue qui prend forme immédiatement, une première partie où il est impossible de ne pas s’imprégner de Paul Grassi grâce à la précision de l’écriture et avec ce réalisme fou lors de ses quelques flashbacks qui m’ont marquée…
La mise en place de l’intrigue est immédiate, les pages se tournent toutes seules… Captivant, et immersif tout est orchestré et bien équilibré, tant dans la psychologie que dans les descriptions utiles agréables de cette maison où tout est resté en l’état depuis 30 ans, il parait même que Marceline y serait toujours la maîtresse des lieux, je dois bien admettre que cette sensation est plus que palpable…
Bien que le dénouement soit prématuré, il m’a fait appréhender la suite, ce qui en fait est nécessaire pour le final inattendu et imprévisible, l’angoisse à l’origine de cette disparition est tout simplement digne des plus hallucinantes horreurs que j’ai pu lire…
J’ai été conquise par la richesse de cette écriture, l’atmosphère très prenante, et la place que prend la « noirceur ».
L’écriture et le renouvellement pour une histoire font la différence, la lassitude me guette avec la quantité d’histoires que je lis, alors j’essaie de choisir mes lectures aussi en fonction de cela. La manière d’écrire et l’impression de ne pas lire la même chose est ce qui fait de Sombres résurgences une histoire marquante et captivante, parfois éprouvante. J’ai découvert un auteur qui a des choses à dire, des choses à me raconter. Cette maison et ce visage qui se confondent m’ont interpellée, parfois la rencontre entre un livre et son lecteur se jouent à très peu de choses. Je savais que l’auteur écrivait dans du fantastique et aussi à quatre mains avec Frédéric Livyns dans Le miroir du damné. Dans Sombres résurgences se côtoient la folie, le sordide mais avec le regard touchant de JB Leblanc.
C’est une très belle découverte, je remercie chaleureusement les éditions Fleur Sauvage et LBS Editions pour me l’avoir fait découvrir.
Sombres résurgences ~JB. Leblanc ~Thriller ~Editions Fleur Sauvage
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